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Formes imagées de la représentation cognitive

[article]

Année 1988 41-386 pp. 710-715
Fait partie d'un numéro thématique : La communication par images
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BULLETIN DE PSYCHOLOGIE Tome XLI -N ° 386

Soutenance de thèses

Formes imagées de la représentation cognitive *

Le texte qui suit se propose d’expliciter les objectifs et le cadre théorique dans lequel s’est inscrite la démarche qui aboutit au présent ouvrage. Pour commencer, il est utile de faire porter cette explicitation sur le titre qui a été choisi pour couvrir l’ensemble du travail.

Représentation

Le présent travail s’inscrit tout d’abord dans une problématique générale qui est celle de la repré¬ sentation. Par représentation, je veux désigner cette forme de l’activité humaine qui consiste à produire des symboles ayant pour caractéristique de tenir lieu d’autres entités. Ces symboles peu¬ vent être étudiés à la fois sous l’angle de leurs propriétés intrinsèques et sous l’angle des fonc¬ tions qu’ils sont appelés à servir. Ces études ont généralement pour résultat de mettre en lumière la mutuelle détermination des propriétés et des fonctions. Les symboles tirent leurs caractéristi¬ ques fonctionnelles de leurs propriétés. Mais sans doute faut-il aussi envisager que les fonctions puis¬ sent contribuer à la détermination des proprié¬ tés des symboles, s’il s’agit par exemple pour un organisme de créer des représentations pourvues de propriétés adéquates à des fonctions auxquel¬ les cet organisme sait devoir recourir.

Une caractéristique très générale des symbo¬ les issus des activités génératrices de représen¬ tations est de conserver certaines parties ou cer¬ tains aspects de l’information contenue dans les entités originales. Cette conservation s’inscrit généralement dans la perspective d’une utilisa¬ tion différée de cette information, à plus ou moins long terme. L’utilisabilité de l’information symbo¬ lique est alors grandement déterminée par la nature des opérations mises en oeuvre lors de la constitution du symbole

On a pu s’interroger sur la question de savoir si les conditions sont réunies actuellement pour fonder une «science de la représentation ». Quoi

Michel DENIS

qu’il en soit de la réponse apportée à cette ques¬ tion, il est de fait que la notion de représentation occupe aujourd’hui une place privilégiée dans de nombreuses disciplines. Il se trouve en outre que, dans plusieurs de ces disciplines, des efforts con¬ vergents se développent sur des notions comme la notion d’information, celle de traitement de l’information, celles d’élaboration et d’utilisation des connaissances. Ces disciplines ont en commun de chercher à rendre compte du fonctionnement des systèmes aptes à recueillir, à analyser, à con¬ server l’information sous forme symbolique, puis à manipuler et à tirer profit de ces symboles. Tou¬ tes ces notions placent donc la question de la représentation au cœur des problématiques qua¬ lifiées de «cognitives » au sens le plus large de ce terme, c’est-à-dire relatives à l’élaboration et à l’utilisation des connaissances.

Représentation cognitive

L’être humain est producteur de symboles. Il crée des représentations. Cette activité laisse des traces matérielles (iconographiques, picturales, etc.), extérieures à l’individu qui les a produites, et qui lui survivent d’ailleurs dans bon nombre de cas.

La représentation est également à l’œuvre, sans laisser le même genre de traces matérielles, lors¬ que s’inscrit dans un esprit humain une informa¬ tion issue du contact entretenu par cet esprit avec le monde. Il existe des représentations cogniti¬ ves, de nature psychologique, qui sans doute pos¬ sèdent certaines des caractéristiques générales des représentations, mais dont il est oppor-

(*) Exposé de soutenance de la thèse présentée par Michel Denis pour le doctorat d’Etat ès lettres et scien¬ ces humaines, le 25 mars 1987, auprès de l’Université de Paris VIII. Le jury était composé de MM. Christian George (président), Jean-François Le Ny (rapporteur), Vincent Bloch, Claude Bonnet et Johannes Engelkamp.

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