Publicité

«Si les autres coachs avaient bloqué Mika...» : l’instant insolite vécu par Gabriel Lobao dans «The Voice»

Gabriel Lobao dans la saison 13 de « The Voice »
Gabriel Lobao dans la saison 13 de « The Voice » Étienne JEANNERET / Bureau 233 / ITV Studios France / TF1

ENTRETIEN - Le chanteur de 25 ans fait partie des pépites vocales dévoilées dans le premier épisode des auditions à l’aveugle de la saison 13 du télécrochet produit par ITV Studios France pour TF1.

Il aura fallu une minute pour que Mika, Zazie puis Bigflo et Oli activent leur buzzer et se retournent pour découvrir Gabriel Lobao lors des auditions à l’aveugle de « The Voice » . Sa reprise impeccable d’Over my shoulder de Mika a également fini par convaincre Vianney mais le cœur de cet artiste de 25 ans installé à Londres était clairement offert au coach libanais.

« Bon bah allez, c’est bon », a lâché le rappeur Bigflo dès les premiers échanges entre le talent et Mika. « Ils ont le même outfit, il a chanté sa chanson et ils sont tous les deux de Londres. Vous avez compris que c’était fini pour nous ? Ce n’est même pas la peine de parler les gars. » Mika a d’ailleurs terminé tout seul sur scène lorsque ses collègues coachs ont décidé d’aller s’installer dans les tribunes avec le public.

LE FIGARO. - Lors de votre audition finale du casting à Vitry-sur-Seine, vous aviez présenté une autre chanson au jury, que s’est-il passé ?
Gabriel LOBAO. - J’ai dû travailler deux fois plus que les autres ! (Rires.) Il y avait des petits désaccords pour le choix de ma chanson entre Over my shoulder de Mika que j’ai interprété aux auditions à l’aveugle et Can’t take my eyes off you de Frankie Valli que j’avais chanté lors de mon audition finale un mois avant. J’aimais bien les deux titres mais celui de Mika me permettait davantage d’exploiter mes capacités vocales et la dimension émotionnelle.

Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette nouvelle saison de « The Voice » ?
C’est Charles Yavo de ITV Studios France qui est tombé sur deux petites vidéos de 30 secondes sur TikTok que j’avais publié pendant le confinement en 2020. Je ne sais pas comment il a fait pour tomber dessus, c’est incroyable et je le remercie parce que tout ce que je vis dans « The Voice » désormais, c’est grâce à lui. Je n’aurais jamais osé prendre l’initiative de m’inscrire.

Pourquoi avez-vous fait le choix de quitter la région parisienne pour aller vivre à Londres il y a quatre ans ?
Je voulais plus de liberté que ce que je ressentais en France et je voulais découvrir le rock londonien. J’y ai d’ailleurs créé mon groupe de rock et côtoyé la scène rock qui est plus importante qu’à Paris. Et j’avais envie de m’épanouir dans le domaine des comédies musicales. Je suis content d’avoir découvert d’autres choses là-bas mais ça ne vaut pas Paris. Londres était une étape très formatrice de ma vie artistique et il est temps pour moi de rentrer.

« J’espère ne pas avoir mis Mika mal à l’aise en reprenant une de ses chansons »

Gabriel Lobao

Quelles sont vos attentes en participant à « The Voice » ?
J’espère que l’émission va m’apporter de nouvelles opportunités en France. Après mes années à Londres, j’ai envie de m’y épanouir artistiquement en solo, vivre de ma musique et sortir un album. Ce serait génial. Le groupe de rock était une étape et j’ai la volonté de poursuivre en solo.

Aviez-vous la ferme intention de séduire Mika en particulier lors de votre audition à l’aveugle ?
(Rires.) Oui bien sûr ! Je partage beaucoup de caractéristiques vocales avec Mika, il utilise beaucoup la voix de tête. J’ai essayé d’exploser sa chanson Over my shoulder en utilisant toutes les techniques que je maîtrise : la voix lyrique de mes années classiques, ma voix pop de mes années à Londres... J’ai mixé tout cela pour essayer de me démarquer de l’original. Mika avait déclaré dans une interview qu'il était très mal à l'aise lorsqu'un talent reprenait une de ses chansons. J’espère ne pas l’avoir mis mal à l’aise !

Avez-vous eu conscience du moment où le fauteuil rouge de Mika s’est retourné ?
Non parce que cette chanson est très émotive. J’étais immobile face à la caméra que je fixais. J’ai pu voir de la lumière s’allumer dans un coin de mon regard, j’ai eu conscience que des fauteuils s’étaient retournés mais je ne savais pas qui. Ce n’est qu’à la fin de la performance que je me suis autorisé à baisser les yeux et que j’ai découvert que les quatre coachs s’étaient retournés.

« Ils n'ont même pas essayé de le bloquer, ils ont été très sympas de me laisser travailler avec Mika »

Gabriel Lobao

Bigflo et Oli, Zazie et Vianney n’ont pas cherché à lutter pour vous convaincre et sont allés s’asseoir dans le public...
C’était vraiment très marrant de vivre ce moment de télévision sur scène avec eux. Quand Mika m’a dit que j’avais su l’oublier pendant mon interprétation, j’en ai volontairement rajouté en disant que je ne l’avais pas oublié. (Rires.) Ils n’ont même pas essayé de le bloquer, ils ont été très sympas de me laisser travailler avec Mika.

Qu’auriez-vous fait si l’un des coachs avait bloqué Mika ?
Cela aurait été dur pour moi parce que j’ai tout fait pour y arriver. Je serais allé vers Vianney et j’aurais davantage travaillé sur la simplicité de mon chant et de ma voix.

Avez-vous été surpris de retrouver vos proches en coulisses avec, notamment, votre sœur qui vit à Madrid ?
C’était merveilleux parce que notre famille est éclatée à différents endroits : mes grands-parents vivent au Portugal, mes parents sont à Paris et ma sœur est à Madrid avec ma nièce. C’est compliqué de se voir aussi souvent qu’on aimerait et « The Voice » a été une belle opportunité pour nous rassembler. C’était magique.

Sujets

«Si les autres coachs avaient bloqué Mika...» : l’instant insolite vécu par Gabriel Lobao dans «The Voice»

S'ABONNER
Partager

Plus d'options

S'abonner
2 commentaires
  • cabricole

    le

    Moi, ce qui m'insupporte dans The Voice, c'est l'alternance des 20 mn d'émission, suivies de 10 mn de pub, et cela pendant toute la soirée

  • Anonyme

    le

    C'est un publi reportage ? Cette émission est scénarisée, on le sait. Aucune surprise ici.

À lire aussi